Dédiée à saint Pierre, l’église précédente, qui remontait partiellement au Moyen Age, a disparu au début des années 1920 au profit de l’actuelle. La reconstruction s’est accompagnée d’un changement de titulature au profit de sainte Jeanne d’Arc, faite prisonnière tout près de l’église, le 23 mai 1430, lors du siège de Compiègne par les Anglais.
L’édifice, dont la façade est, contrairement aux usages, tournée vers l’est, appartient à deux périodes de construction. La plus ancienne (1924) comprend les quatre premières travées de la nef et le clocher. L’ensemble, qui n’a guère d’intérêt architectural, est de style néo-roman. Le portail à gâble, reproduction d’un type très répandu dans la région aux 12ème et 13ème siècles, montre un tympan représentant Jeanne d’Arc armée par un ange, dû au sculpteur A. Rozé. Le reste de l’église, construit en béton armé, évoque davantage une salle polyvalente qu’une construction religieuse (2001).
Chronologie :
Galerie :
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Compiègne, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1850.
- Emile COËT, Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, Compiègne, 1883.
- Arthur BAZIN, "Le Petit-Margny", Bulletin de la Société Historique de Compiègne, t. 9, 1899, p. 152-187.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Cantons de Compiègne. Vallée de l’Oise et Forêt de Compiègne, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Office de Tourisme de Compiègne, 2001, in 8° de 36 p., p. 28 (voir texte ci-dessus).
- Philippe BONNET-LABORDERIE et François CALLAIS, Entre rivières et forêts, la communauté compiégnoise, Groupe d'Etudes des Monuments et Oeuvres d'Art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), 2005, p. 70-74.