Durement touchée lors de la Guerre 14-18 -son clocher avait été dynamité par les Allemands dès janvier 1915 afin qu’il ne puisse servir de poste d’observation – Saint-Médard, largement rebâtie en 1925, ne conserve que peu d’éléments authentiques. Son plan est constitué d’une nef flanquée d’un large bas-côté, au sud, et d’un choeur à chevet plat sur lequel se greffe une petite chapelle, au nord.
Assis sur la troisième travée du bas-côté, dont deux piles circulaires ont été renforcées, le clocher est une construction massive avec tourelle d’escalier, sans rapport avec l’ouvrage précédent. La partie la plus ancienne est la chapelle nord, que sa voûte d’ogives avec petite clef pendante et le profil de l’ébrasement de sa fenêtre peuvent dater de la fin 16ème/début 17ème siècles. C’est peut-être aussi le cas de la chapelle qui, dans le prolongement du bas-côté, lui fait face au sud. Elle est cependant très refaite.
Les parties authentiques de la nef – mur nord et façade – sont plus tardives et pourraient correspondre à la date de 1787, citée par Graves, qui convient bien au petit portail ouest. En cintre surbaissé, celui-ci est encadré par deux pilastres avec chapiteau dorique recevant un fronton triangulaire (2008).
Chronologie :
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Bibliographie :
- Emile COËT, Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, Compiègne, 1883.
- Chanoine Eugène MÜLLER, "Courses archéologiques autour de Compiègne", Bulletin de la Société Historique de Compiègne, t. 11, 1904, p. 279.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Pays de Sources et Vallées. Cantons de Guiscard, Lassigny, Noyon, Ressons-sur-Matz et Ribécourt, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise, Sources et Vallées et Europe, 2008, in-8° de 110 p., p. 80 (voir texte ci-dessus).