Dominée en façade par un haut clocher en charpente et ardoises, Notre-Dame est constituée presque entièrement par une vaste nef en briques reconstruite en 1773 comme l’indique la date figurant sur la façade. Très homogène et bien datée, elle constitue un bon exemple d’architecture religieuse rurale peu avant la Révolution. Seul un petit choeur d’une seule travée, à chevet plat, lui fait suite à l’est. Comportant des portions de murs en pierre et silex, il doit être plus ancien, mais ses parties hautes ont été refaites en briques en même temps que la nef.
Celle-ci comporte cinq travées avec bas-côtés et l’ensemble est réuni sous une toiture unique. Le vaisseau central étant, de ce fait, aveugle, l’éclairage se fait par les fenêtres des bas-côtés, à la forme presque rectangulaire. Les arcades sont en cintre très surbaissé et la retombée s’effectue sur des piliers carrés en bois par l’intermédiaire d’abaques à trois ressauts. Des charpentes en carène couvrent les trois vaisseaux.
Au premier rang du mobilier, il convient de placer l’imposant retable du maître-autel, aux magnifiques boiseries Louis XVI. La grille de choeur et le lutrin sont de la même époque. On signalera également un beau Christ provenant de l’ancienne poutre de gloire et une cuve baptismale en pierre, du 12ème siècle, à décor de godrons (2007).
Chronologie :
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Galerie :
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Formerie, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1850.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Picardie verte. Cantons de Formerie, Grandvilliers, Marseille-en-Beauvaisis et Songeons, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Communauté de Communes de la Picardie Verte, 2007, in-8° de 82 p., p. 30 (voir texte ci-dessus).