Totalement reconstruite en 1929-30 par l’architecte Prêtre, l’église Notre-Dame garde, sous son porche, un modeste souvenir de l’édifice précédent sous la forme d’une plaque commémorant la restauration de ce dernier en 1822-23 grâce aux dons du comte d’Artois et du duc d’Angoulême.
Bâti en pierres taillées avec bossage, son plan comprend le traditionnel massif de façade avec porche encadré par un baptistère et l’accès au clocher, une nef unique de trois travées, un transept débordant et une abside à cinq pans. La nef est voûtée en berceau tandis que le transept et le choeur reçoivent des voûtes d’arêtes.
L’édifice est un mélange des styles néo-roman et art déco. Le premier se reconnaît dans les fenêtres en plein cintre avec moulure de la nef et du choeur. Le pan central de celui-ci comporte, à la place de la fenêtre, une petite niche abritant une Vierge et éclairée latéralement par deux ouvertures étroites. L’art déco est illustré par le portail à incrustation de mosaïques et par les baies rectangulaires du clocher et des triplets qui éclairent les croisillons. C’est aussi de ce style que se réclame le mobilier (2008).
Chronologie :
Galerie :
L'extérieur de l'église
L'intérieur de l'église
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1850.
- Emile COËT, Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, Compiègne, 1883.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Pays de Sources et Vallées. Cantons de Guiscard, Lassigny, Noyon, Ressons-sur-Matz et Ribécourt, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise, Sources et Vallées et Europe, 2008, in-8° de 110 p., p. 41 (voir texte ci-dessus).