Notre-Dame est un édifice très homogène, construit d’un seul jet au 16ème siècle. L’appareillage de ses murs en damier de pierre crayeuse et silex constitue certainement l’un des exemples les plus représentatifs d’un mode de construction très populaire dans la région, surtout à partir du 16ème siècle.
Le plan consiste en un vaisseau unique de six travées inégales terminées par une abside à cinq pans. Seuls font saillie les contreforts et une tourelle d’escalier au sud-ouest. Les fenêtres comportent un réseau flamboyant, souvent refait, sauf aux deux travées qui précèdent l’abside qui, plus étroites, n’ont que de simples lancettes. Masqué par un auvent, le portail de façade comporte une archivolte décorée d’un double rang de feuillages. Un oculus ajourait autrefois le pignon.
A l’intérieur, seules les trois premières travées ont conservé leurs voûtes d’ogives d’origine, à profil prismatique comme il est de règle à l’époque. Les autres voûtes d’ogives ont été refaites au 19ème siècle en bois et plâtre. Le mobilier comporte notamment une jolie paire de statues du 17ème siècle représentant sainte Catherine et sainte Barbe ainsi qu’un maître autel et une chaire à prêcher du 18ème siècle (2007).
Chronologie :
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Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Marseille, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1833.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Picardie verte. Cantons de Formerie, Grandvilliers, Marseille-en-Beauvaisis et Songeons, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Communauté de Communes de la Picardie Verte, 2007, in-8° de 82 p., p. 30 (voir texte ci-dessus).