Dédiée à Saint-Benoît, elle était la chapelle privée de l’évêque et s’insérait entre le palais de ce dernier et la cathédrale. Elle a été stupidement mutilée par l’architecte Selmersheim à la fin du 19ème siècle pour dégager le bras sud du transept de la cathédrale, puis en grande partie détruite lors des bombardements de la Guerre 1914-1918.
Contemporaine de ce transept (vers 1180), elle comportait à l’origine quatre travées et une abside en hémicycle. Elle ne comptait qu’un seul étage liturgique, surélevé pour le mettre au niveau de l’enceinte gallo-romaine partiellement arasée sur laquelle elle s’appuie à l’ouest et de la grande salle du palais épiscopal. Très originales, ses ouvertures superposent deux hautes et étroites lancettes et un oculi, prélude à la fenêtre composée gothique à remplage (2008)
Chronologie :
Galerie :
Bibliographie :
- Eugène LEFEVRE-PONTALIS, Congrès archéologique de France, 72ème session, Beauvais, 1905, Société française d’archéologie, Paris et Caen, 1906, p. 187-188.
- Thierry CREPIN-LEBLOND, « Le palais épiscopal de Noyon et ses liens avec la construction de la cathédrale au XIIème siècle », L’art gothique dans l’Oise et ses environs, Actes du colloque organisé à Beauvais par le GEMOB les 10 et 11 octobre 1998-(2001), p. 55-62.
- Bruno DESACHY et Marie-Christine LACROIX, "La chapelle épiscopale Saint-Nicolas de Noyon: quelques données historiques et archéologiques", La cathédrale Notre-Dame de Noyon. Cinq années de recherches, Société Historique, Archéologique et Scientifique de Noyon, tome 39, Noyon, 2011, p. 232-256.