Un édifice représentatif de toutes les périodes de l’architecture gothique
De dimensions relativement modestes, la cathédrale Notre-Dame a été commencée vers 1153 et était pratiquement achevée lors de la consécration de 1191. Elle sera profondément remaniée aux 13ème et 16ème siècles. Si elle ne possède donc pas l’harmonieuse homogénéité de Noyon ou de Laon, ses contemporaines, ou le gigantisme de Paris, Chartres, Reims ou Amiens, elle n’en reste pas moins un témoin essentiel de l’architecture gothique à ses débuts et de la complexité de ses sources, dont elle a su réaliser une synthèse harmonieuse et cohérente. Si l’on ajoute que son portail occidental est l’un des chefs d’oeuvre de la sculpture gothique du 12ème siècle, que la flèche bâtie au milieu du 13ème siècle n’a pas son pareil en terme de hardiesse et d’élégance et, enfin, que le transept reconstruit par Martin Chambiges au 16ème siècle compte parmi les oeuvres exemplaires de son époque, on conviendra que la cathédrale Notre-Dame est bien l’édifice majeur que commandait l’importance de Senlis au Moyen Age.
La chapelle Saint-Gervais-Saint-Protais : une rare construction préromane
Bien que l’on ne sache rien des édifices qui ont précédé la cathédrale actuelle, il est en revanche assuré qu’un groupe épiscopal (ensemble constitué de deux cathédrales et d’un baptistère) a existé dès le 6ème/7ème siècle sous le double vocable de Saint-Gervais-Saint-Protais et de Notre-Dame. Si seul ce dernier vocable a subsisté aujourd’hui, le premier est cependant resté attaché à la chapelle octogonale qui flanque, au sud, le choeur de la cathédrale. Comportant une crypte voûtée d’arêtes, ce petit édifice, vraisemblablement bâti pour abriter des reliques des saints Gervais et Protais, remonte au début du 11ème siècle et occupe l’emplacement du baptistère, dont il reprend les fondations comme les fouilles l’ont montré. L’étage supérieur est garni d’arcatures aveugles. Fortement restauré à l’extérieur, il a été voûté et décoré de fresques au 14ème siècle.
Une cathédrale de la première génération gothique
Si l’on excepte la façade occidentale, la cathédrale Notre-Dame apparaît aujourd’hui de l’extérieur comme un édifice de style gothique flamboyant. C’est moins vrai à l’intérieur mais un double effort est néanmoins nécessaire pour se figurer l’aspect que présentait la cathédrale à son achèvement à la fin du 12ème siècle.
Le premier consiste à supprimer le transept, ajouté au milieu du 13ème siècle puis profondément remanié au 16ème. Le second nécessite de substituer à l’étage actuel des fenêtres hautes, du 16ème siècle, un étage beaucoup moins élevé, tel qu’il existe encore à la travée du grand orgue où la voûte du 12ème siècle s’est seule conservée. Ainsi restituée, la cathédrale du 12ème siècle comprenait simplement une nef avec bas-côtés suivie directement d’un choeur à déambulatoire avec chapelles rayonnantes.
Si l’on excepte les trois premières travées, dotées de piles plus fortes – en raison de la présence des tours – et de voûtes quadripartites, la nef s’étendait en une perspective continue de cinq travées double couvertes de voûtes sexpartites en correspondance avec une alternance de piles fortes, composées de colonnes et de colonnettes, et de piles faibles, composées d’une simple colonne. Ce parti se voit encore très bien dans le choeur actuel.
L’abside, de plan outrepassé, communique avec le déambulatoire par des arcades brisées retombant sur de minces colonnes monolithiques qui sont vraisemblablement un remploi gallo-romain. L’élévation se caractérise par la présence de tribunes voûtées, fréquentes dans l’architecture gothique du 12ème siècle. Avec une hauteur sous voûte de 18 m à l’origine contre 23,50 m aujourd’hui, l’étage supérieur ne comportait que de petites fenêtres en plein cintre. Parfaitement conservés dans leur état du 12ème siècle, les bas-côté du choeur et le déambulatoire avec ses chapelles rayonnantes contiguës s’inspirent directement – profils des arcs et des ogives, chapiteaux à feuilles d’acanthe, mise en oeuvre des éléments architecturaux…- du choeur de Saint-Denis (1140-1144), premier manifeste du nouveau style gothique.
Un chef d’oeuvre de la première sculpture gothique : le portail ouest
Dominée par la haute flèche gothique et rythmée par quatre puissants contreforts, la façade harmonique (à deux tours symétriques) offre un visage assez austère, presque militaire, qui ne met que mieux en valeur le portail central, chef d’oeuvre de la première sculpture gothique qui doit sa célébrité à des raisons à la fois iconographiques et stylistiques.
Iconographiques parce que, pour la première fois dans l’histoire de la sculpture monumentale (nous sommes au début des années 1150), c’est à Senlis que l’on trouve représenté le thème du Couronnement de la Vierge, qui deviendra l’une des plus belles parures des façades des grandes cathédrales gothiques (Laon, Chartres, Paris, Bourges, Reims…).
Stylistiques parce qu’il marque l’aboutissement des recherches menées sur les chantiers parisiens des années 1140 et voit s’y épanouir un style extraordinaire de vie et de fraîcheur, véritable “moment” de la sculpture gothique appelé à briller d’un éclat aussi vif que bref. La lecture de son imagerie est claire : les voussures composent un arbre de Jessé abritant les prophètes et ancêtres de la Vierge; les grandes statues d’ébrasement, au nombre de huit, représentent les sacrificateurs de l’Ancienne Loi et les annonceurs de la Passion du Christ; à leurs pieds, un calendrier illustre les occupations des mois; les deux panneaux du linteau montrent la Dormition et l’Assomption de Marie; le tympan est réservé à la scène principale, d’où découle toute l’iconographie du portail : la présence de la Vierge en majesté auprès de son Fils.
Les transformations du 13ème siècle
Edifice novateur lors de sa construction au 12ème siècle, la cathédrale Notre-Dame était déjà démodée au début du siècle suivant tant les progrès réalisés alors par l’architecture gothique étaient spectaculaires. Une mise “au goût du jour” s’imposait donc. Elle fut réalisée dans les années 1230 et 40 avec la construction du transept, absent jusque là, et l’édification d’une haute flèche en pierre sur la tour sud. S’il ne reste que très peu (partie nord-est) du transept, refait au 16ème siècle, la flèche – magnifiquement restaurée entre 1989 et 1993 – est toujours là pour témoigner du génie de son constructeur.
D’une hauteur de 78 mètres au-dessus du sol, elle superpose deux étages. Le premier, prolongement de la tour du 12ème siècle, est un octogone largement ajouré de baies élancées et flanqué aux angles de pinacles reposant sur de hautes et minces colonnettes. Le second étage, qui forme la flèche proprement dite, est une pyramide à huit pans ajourée d’autant de hautes lucarnes surmontées d’un gâble aigu qui la ceinture telle une couronne de pierre. L’originalité et la qualité esthétique de la flèche de Senlis tiennent à l’absence totale de rupture d’un étage par rapport à l’autre, permettant ainsi la progression de la silhouette vers des formes de plus en plus aiguës. Amorcé avec les contreforts de la façade et la tour du 12ème siècle, puis continué par l’étage octogonal, le mouvement vertical s’affirme encore fortement au niveau de la pyramide grâce aux gâbles hauts et serrés qui la ceinturent. A l’inverse, la forme pyramidale de l’étage supérieur est annoncée dès l’étage octogonal avec les pinacles qui coiffent les dais assis sur les angles de la tour.
Les reconstructions du 16ème siècle
Déjà fortement modifiée par les travaux du 13ème siècle, Notre-Dame devait connaître un bouleversement plus grand encore à la suite de l’incendie de 1504. Celui-ci allait en effet être le prétexte à une reconstruction de grande ampleur qui allait transformer, à l’extérieur surtout, la cathédrale du 12ème siècle en un édifice de style gothique flamboyant. Fortement endommagées ou détruites par l’incendie, les voûtes sont reconstruites 5,50 m plus haut que celles du 12ème siècle, permettant ainsi la création d’un étage largement éclairé par des fenêtres au réseau flamboyant.
Mais c’est surtout le transept – et singulièrement celui du sud – qui fait l’objet de toutes les attentions. Construit dans les années 1530 sous l’impulsion de l’évêque Guillaume Parvi, par Pierre Chambiges, il compte parmi les réalisations majeures de son époque. Comme les autres chefs d’oeuvre des Chambiges (Sens, Beauvais, Troyes), la façade méridionale vaut à la fois par la netteté de sa composition et l’exubérance de son décor. Les deux tourelles d’escalier et la balustrade supérieure délimitent fermement le cadre à l’intérieur duquel une galerie à jour sépare, en une composition rigoureusement symétrique, le portail et l’étage de la rose. Les ébrasements et les archivoltes du portail sont ornés de niches et de clefs pendantes qui abritaient autrefois des statues. Parmi ce décor foisonnant d’où toute surface nue est proscrite, on remarquera notamment, encadrant le portail, les deux hautes colonnes torsadées, surprenant piédestal de statues disparues comme les autres.
Située à l’angle nord-ouest, la salle capitulaire (fin 13ème/début 14ème siècle) est surtout remarquable pour son décor sculpté, dont une fête des fous avec des musiciens et des personnages dansants. Privée de ses vitraux anciens, Notre-Dame ne possède pas davantage de pièces de mobilier exceptionnelles. Le maître-autel du 18ème siècle provient de l’abbaye de Chaâlis et le buffet du grand orgue de Saint-Vincent. Parmi diverses statues, on peut citer une Vierge à l’Enfant et un saint Louis, du 14ème siècle, et un Christ en croix et une Vierge de Pitié, du 15ème siècle (2002, modifié 2015).
Chronologie :
Points d'intérêt :
Galerie :
Bibliographie :
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Sites internet :
Documents :
- La cathédrale vue du sud au 18ème siècle par Tavernier de Jonquières (Bnf).
- Extrait de Alphonse de CAYEUX, Charles NODIER et Justin TAYLOR, Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France, Picardie, vol. 3, Paris, 1845.
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