Siège, au Moyen Age, d’une importante seigneurie dont le sobre château reconstruit au milieu du 18ème siècle garde le souvenir, Achy occupe un site pittoresque dans la vallée du Thérinet.
L’église, qui s’élève à peu de distance de la rivière et a souffert de ses débordements à maintes reprises, remonte essentiellement au 16ème siècle si l’on excepte la partie occidentale de la nef – sauf la façade refaite à la fin du 18ème siècle – qui, bâtie en silex, remonte au 11ème siècle. Outre la nef, le plan comprend un transept saillant et un choeur à cinq pans reconstruits en 1537 par la famille de Picquigny.
Le matériau utilisé est la brique, sur un soubassement en grès. Les fenêtres, appareillées en pierre, sont de simples lancettes. Une belle charpente en carène couvre l’édifice. Dans les croisillons, le percement des fenêtres est subordonné à la structure de la charpente, preuve de l’homogénéité de l’ensemble. Les blochets, autrefois décorés, ont été malheureusement sciés. En 1787, la famille de Carvoisin-Clermont-Tonnerre fait construire une chapelle privée et une sacristie de part et d’autre du choeur, doté à cette occasion de belles boiseries et d’une grille basse (2007).
Chronologie :
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Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Marseille, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1833.
- Eugène WOILLEZ, Archéologie des monuments religieux de l'ancien Beauvaisis pendant la métamorphose romane, Paris, 1839-1849, appendice p. 1.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Picardie verte. Cantons de Formerie, Grandvilliers, Marseille-en-Beauvaisis et Songeons, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Communauté de Communes de la Picardie Verte, 2007, in-8° de 82 p., p. 6 (voir texte ci-dessus).