De plan très simple, Notre-Dame et Saint-Prix juxtapose une nef unique et un chœur terminé par une abside à trois pans. Soigneusement construit en pierre, le chœur doit remonter à la fin du 16ème siècle. Les contreforts fortement saillants ont été réparés en brique et les fenêtres sont de simples ouvertures en plein cintre. A l’intérieur, des consoles sculptées permettent de penser qu’une voûte en pierre avait été prévue. Elle n’a, semble-t-il, jamais été réalisée car, immédiatement au-dessus, des blochets en bois, également sculptés et à peine plus tardifs, reçoivent un lambris imitant des voûtes d’arêtes.
Sans doute d’origine ancienne comme le montre son mur sud, la nef a été largement reconstruite en brique – un matériau plus économique – en même temps que le choeur. Elle sera dotée d’une nouvelle façade, sans doute au début du 19ème siècle, et surélevée au milieu du même siècle, toujours en utilisant la brique.
L’édifice conserve une remarquable cuve baptismale en pierre d’époque romane avec un décor d’étoiles et, aux angles, de masques humains surmontant des colonnettes. On y remarque également un panneau peint représentant la Vierge, daté de 1638, et plusieurs statues d’art populaire : saint Jean Baptiste, Vierge à l’Enfant, Christ en Croix… (2005).
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Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Froissy, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1832.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Oise picarde. Breteuil, Froissy et Crèvecoeur, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Syndicat Mixte de l’Oise Picarde, 2005, in 8° de 64 p., p. 49 (voir texte ci-dessus).