Saint-Laurent montre la silhouette, caractéristique en Picardie, d’un chœur de la fin du gothique dominant la nef. D’origine romane comme le montre encore partiellement le mur nord avec ses petites pierres disposées régulièrement, cette dernière a été réparée à de nombreuses reprises. Mélangeant la pierre, le silex et la brique, le mur méridional appartient principalement aux 18ème et 19ème siècles tandis que la façade est de 1791, une période pourtant peu propice aux constructions religieuses. Surmontée d’un haut clocher en charpente et appareillée avec soin, elle est scandée par quatre pilastres encadrant le portail central et deux oculi.
A l’intérieur, la charpente retombe sur des poutres en bois disposées le long des murs afin de ne pas solliciter directement ces derniers. Le chœur est constitué d’une travée droite et d’une abside à cinq côtés. Il est voûté d’ogives qui retombent directement par pénétration dans les murs. Les fenêtres qui l’ajoure sont, soit de simples lancettes, soit constituées d’un réseau flamboyant. Très simple dans sa conception comme dans sa réalisation, ce type de chœur se retrouve à de très nombreux exemplaires dans la région picarde.
Le seul élément remarquable du mobilier consiste en un Christ aux liens, en pierre, du 16ème siècle (2005).
Chronologie :
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Galerie :
L'extérieur de l'église
L'intérieur de l'église
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Froissy, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1832.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Oise picarde. Breteuil, Froissy et Crèvecoeur, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Syndicat Mixte de l’Oise Picarde, 2005, in 8° de 64 p., p.7 (voir texte ci-dessus).