Brasseuse, église Notre-Dame

Très bien remise en valeur par une restauration effectuée au début des années 1990, Notre-Dame était autrefois comprise dans le périmètre du château, détruit au 19ème siècle.

Les parties les plus anciennes (vers 1150/60) remontent au temps de Gui II de Senlis, qui possédait alors la seigneurie de Brasseuse. Bouteiller de Louis VII, il était à ce titre l’un des personnages les plus importants de son époque. L’église se composait alors d’une nef sans bas-côtés (nef unique) et d’un chœur à chevet plat formé de deux travées de longueurs inégales, la première supportant sans doute le clocher. C’est un plan que l’on retrouve non loin de là à Noël-Saint-Martin et Rocquemont.

L’essentiel subsiste encore, avec la façade ouest (petit portail à doubles colonnettes (très restauré), le mur nord de la nef (corniche) et le chœur. Partie la plus intéressante, celui-ci est voûté d’ogives dont le profil – une arête entre deux tores – se retrouve dans un grand nombre d’églises du Beauvaisis de la première moitié du 12ème siècle. Les quelques chapiteaux épargnés lors de la pose de boiseries au 18ème siècle sont similaires à ceux des tribunes et des parties ouest de la cathédrale de Senlis. Le rôle de Gui II en faveur de la venue de sculpteurs de Senlis n’est donc pas à exclure bien que le profil des ogives ne se retrouve pas à la cathédrale, où il est exclusivement en amande.

Le 16ème siècle devait modifier radicalement le plan de l’église avec la construction de deux chapelles au nord et au sud de la première travée du chœur – formant ainsi une sorte de transept – et d’un bas-côté au sud de la nef. Caractéristiques de ce temps, les trois arcades assurant la communication entre le bas-côté et la nef pénètrent dans les piles circulaires sans l’intermédiaire de chapiteaux (1994, modifié 2018).

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L'extérieur de l'église

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L'intérieur de l'église

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Bibliographie :

Sites internet :

Notes :