Présentation et utilisation du site

La base du site est constituée par la fiche monument dont le nombre sera, à terme, d’environ 860 (plus de 830 actuellement, dont plus de 600 comportent d’ores et déjà un texte descriptif).

Toujours accessible, quelle que soit la page présente à l’écran, la colonne de gauche propose sept rubriques (un nombre susceptible d’augmenter par la suite) :

      Présentation et utilisation du site
      Tous les monuments
      Points d’intérêt
      Périodes
      Carte interactive
      Bibliographie générale
    Actualité du site

1. « Tous les monuments » permet d’accéder à la fiche monument de différentes manières :

a) soit en faisant défiler les pages, les monuments apparaissant alors par ordre alphabétique des communes et au nombre de 10 par page.

Une petite frise chronologique accompagne chaque photo de monument afin d’en situer brièvement les différentes dates de construction, les styles et le niveau d’intérêt (il suffit de passer la souris sur chaque petit repère coloré pour obtenir ces précisions).

Un clic sur la photo permet d’accéder directement à la fiche monument.

b) soit en tapant le nom de la commune ou de l’écart dans la fenêtre « recherche » en bas de la colonne. Cette fenêtre permet également la recherche à partir de mots-clefs (par ex. : Notre-Dame, voûte d’ogives, flèche…)

c) soit en utilisant les 3 critères de recherche figurant en haut de la page :

– Intérêt

5 niveaux d’intérêt ont été retenus (pour mémoire ; intéressant ; très intéressant ; remarquable ; exceptionnel). Ils sont attribués à chaque édifice considéré dans son ensemble, y compris le mobilier, les vitraux, etc…

Il s’agit d’un jugement personnel et donc nécessairement subjectif mais qui doit cependant permettre de dégager les édifices les plus dignes d’intérêt. Mais libre à chacun de se forger sa propre opinion…

La frise chronologique permet en outre d’affiner cette recherche puisque ces 5 niveaux d’intérêt ont également été attribués à chaque période de construction de l’édifice.

– Edifice

Il s’agit de sélectionner les édifices par rapport à leur statut (cathédrale, abbatiale, prieurale, paroissiale, etc…) tel qu’il était avant la Révolution.

– Monument historique

Apparaissent ici, soit les édifices inscrits, soit les édifices classés.

2. « Points d’intérêt » permet d’accéder à près de 110 (ce nombre n’est pas limitatif) points d’intérêt classés en 5 rubriques (Plan ; Structure et élévation ; Eléments de construction ; Eléments de décoration ; Mobilier). Il a également tenu compte des monuments ou parties de monuments disparus mais attestés.

Un clic sur chaque point d’intérêt renvoi à la totalité des édifices concernés par celui-ci.

3 possibilités s’offrent alors :

– soit cliquer sur la photo de l’édifice pour accéder à sa fiche.

– soit cliquer sur le symbole XXX pour accéder à l’album photo spécifique au point d’intérêt concerné.

– soit cliquer sur le symbole « repère » pour accéder à la carte montrant la répartition géographique du point d’intérêt concerné. Un clic sur chaque pictogramme permet d’accéder directement à la fiche monument.

3. « Périodes »

13 périodes ont été retenues d’après des critères et une chronologie généralement admis. Il convient cependant d’insister sur le fait qu’il ne s’agit que d’un simple repère car pour nombre de monuments ou de parties de monuments, surtout avant le 12ème siècle et du 15ème au 18ème siècles, un décalage peut s’observer entre leur date de construction présumée et le style dominant de la période ou, tout simplement, une absence de style caractérisé.

Cela est particulièrement vrai pour les édifices les plus modestes, mais aussi pour ceux antérieurs au 12ème siècle, difficile voir impossible à dater avec un minimum de précision.

Il faut aussi évoquer l’architecture à voûte d’ogives de la première moitié du 12ème siècle, plus tout-à-fait romane mais pas encore complètement gothique et pour laquelle le terme « transition », faute de mieux, est souvent utilisé. Pour nombre d’entre elles, l’expression « architecture romane à voûte d’ogives » paraît mieux convenir.

4. « Carte interactive »

Les pictogrammes figurant l’emplacement des monuments sur la carte de l’Oise apparaissent avec 5 niveaux d’intensité de couleur représentant les niveaux d’intérêt des édifices. En cliquant sur chaque pictogramme, on fait apparaître la photo de l’édifice et un clic sur celle-ci renvoi à la fiche monument.

3 critères de recherche sont disponibles :

– Intérêt : il s’agit des 5 niveaux d’intérêt évoqués plus haut.

– Période : il s’agit également des 13 périodes dont il est question plus haut.

– Edifices : là encore, cela renvoi, comme indiqué ci-dessus, à leur statut avant la Révolution.

N.B. : Pour des raisons techniques, la recherche combinée Intérêt/Période n’est malheureusement pas pertinente car le niveau d’intérêt, tel qu’il apparaît ici, concerne la totalité de l’édifice et non une période de construction particulière.

On ne peut donc pas faire apparaître à la fois, par exemple, tous les monuments gothiques rayonnant/exceptionnels ou bien tous les monuments romans/très intéressants, etc…

Pour cela, il faut sélectionner seulement la période et faire défiler tous les monuments concernés : la frise chronologique relative à chaque édifice indiquera le niveau d’intérêt pour la période en question.

LA FICHE MONUMENT

Elle constitue la base du site et n’est, bien sûr, pas figée : des rubriques existantes peuvent être à tout moment complétées, modifiées et de nouvelles crées.

* Dans le bandeau supérieur figurent toujours :

– le nom de la commune et, éventuellement, de l’écart de la commune où se trouve le monument.

– la titulature de l’église.

– l’année d’inscription ou du classement éventuels de l’édifice aux monuments historiques.

– le nombre d’étoiles figurant le niveau d’intérêt de l’édifice (de 0 à 4, soit 5 niveaux d’intérêt comme déjà précisé plus haut).

– à droite, une photo générale de l’édifice, telle qu’elle apparaît également dans la liste déroulante des monuments et sur la carte.

Un petit pictogramme permet, lorsque l’on clique dessus, de faire apparaître une carte à la place de la photo. On peut « dézoomer » pour situer d’une manière plus générale l’édifice ou, au contraire, « zoomer » jusqu’à l’édifice lui-même. Cela permet, notamment, de connaître son orientation exacte.

Les coordonnées GPS figurant en haut de la carte sont donc exactement (sauf de très rares exceptions) celles de l’église.

* Le texte

Il est repris, pour l’essentiel, des brochures que j’ai publiées entre 1994 et 2009 dans le cadre du programme réalisé sous l’égide du Conseil Général de l’Oise et des Communautés de Communes concernées. La date est celle de la publication de la brochure complétée, éventuellement, de celle de sa révision. De nouveaux textes viendront petit à petit compléter les fiches monuments qui n’en ont pas encore.

* La chronologie

Il s’agit de la reprise, en la complétant, de la frise chronologique déjà évoquée ci-dessus.

* Points d’intérêts

Sont regroupés ici les points d’intérêt propres à l’édifice. Un clic sur chacun d’eux active, soit la liste des monuments, soit l’album photos, soit la carte relatifs à tous les autres édifices concernés par ce même point d’intérêt (voir ci-dessus : 2. « Point d’intérêt »).

Un texte introductif relativement court développe le point d’intérêt concerné avec le souci de le mettre dans une perspective plus générale que le strict cadre géographique de l’Oise.

Près de 110 thèmes étant retenus à ce jour, ces textes seront mis en ligne progressivement.

* Galerie

Celle-ci regroupe toutes les photos relatives au monument avec, lorsque les documents sont nombreux, un classement chronologique ou relatif aux différentes parties de l’édifice afin d’un faciliter la recherche.

D’une manière générale, les photos extérieures se suivent en commençant par la façade ouest, puis en continuant par la droite (le sud) pour aller vers le chevet et revenir par le côté nord en terminant par l’éventuel clocher.

Les photos intérieures procèdent de la même manière, depuis le bas de la nef en progressant vers le chœur et en s’intéressant, au fur et à mesure, aux éventuels bas-côtés et chapelles.

La galerie n’est bien sûr pas figée et de nombreuses autres photos viendront s’y ajouter petit à petit à l’occasion de campagnes de prises de vues complémentaires.

* Bibliographie

Aussi complète soit-elle, une bibliographie ne peut jamais prétendre être exhaustive : quelques lignes consacrées dans un ouvrage de portée générale méritent-elles une mention dans la bibliographie ? Chacun a sa part d’appréciation, l’important étant cependant d’être attentif aux publications qui sortent régulièrement, ce à quoi je m’efforcerai !

L’année 2017 a en outre été consacrée à compléter la bibliographie actuellement mise en ligne, mais beaucoup reste encore à faire…

Autant que possible, des liens permettent d’accéder directement à nombre d’articles, soit par une lecture en ligne (les sites Gallica et Persée donnent accès à un nombre sans cesse croissant de documents), soit par l’accès à des documents Pdf scannés par mes soins.

* Sites internet

Les sites internet consacrés à l’architecture médiévale sont extrêmement nombreux. Aussi ne figurent ici que ceux dont l’apport est véritablement utile et plusieurs se retrouvent régulièrement dans les fiches monuments :

Wikipédia : il convient de souligner ici le travail exceptionnel effectué presque exclusivement par Pierre Poschadel et qui concerne déjà (en plus d’un grand nombre d’édifices du Val d’Oise) plus de 170 édifices de l’Oise, principalement de la moitié sud du département.

Chaque étude est extrêmement complète, très illustrée, et tout particulièrement utile pour ce qui concerne l’histoire de l’édifice, ses restaurations ainsi que le mobilier. La description de l’architecture est d’une grande précision et très fiable. Les plans originaux constituent également un apport essentiel à la compréhension de l’édifice.

Un site absolument incontournable pour qui s’intéresse de près au patrimoine religieux de l’Oise.

Creation of Gothic Architecture : réalisé par John James avec la collaboration de Chris Henige, ce site est principalement consacré à l’architecture gothique dans le bassin parisien depuis sa création jusqu’au milieu du 13ème siècle. Très ambitieux, ce site bénéficie de la quantité impressionnante d’archives photographiques et graphiques accumulées par John James depuis la fin des années 60 ainsi que des nombreuses photos panoramiques réalisées par Chris Henige, permettant une véritable immersion dans l’édifice.

Le système de datation développé par John James selon une méthode d’analyse personnelle et très pointue de l’édifice en constitue la partie la plus originale, avec parfois des conclusions qui interpellent – notamment par des datations parfois hautes – et nous rappellent que la datation des édifices peut être sujette à diverses interprétations et ne peut prétendre au statut de science exacte. Ce site n’en reste pas moins une source bien utile pour qui s’intéresse à cette période majeure de l’architecture médiévale, période durant laquelle l’Oise a joué un rôle de tout premier plan. On peut également consulter avec profit le site personnel de John James, riche de nombreuses études sur l’architecture gothique des 12ème et 13ème siècles, principalement dans le bassin parisien.

The Medieval Stained Glass Photographic Archive : comme son nom l’indique, ce site est dédié aux vitraux médiévaux, principalement en France et en Angleterre. De nouveaux édifices viennent s’y ajouter chaque année.

Les photos sont d’une qualité remarquable, avec de très nombreux détails, et la recherche se fait par rapport à la situation réelle des vitraux dans l’édifice. Il n’y a toutefois pas de texte explicatif, ni de datation mais simplement une mention succincte du thème représenté.

L’Inventaire général du patrimoine culturel : Dépendant du Ministère de la Culture – Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, l’Inventaire général du patrimoine culturel est géré principalement au niveau des régions, en l’occurrence les Hauts de France pour ce qui concerne l’Oise, avec un service demeurant à Amiens et correspondant à l’ancienne région Picardie dont dépendait l’Oise.

Depuis la multiplication des sites internet (Wikipédia, notamment, avec le travail de Pierre Poschadel et le présent site), l’intérêt de l’Inventaire, tout en restant réel au niveau des objets mobiliers,  se concentre surtout sur les fonds photographiques anciens – Eugène Lefèvre-Pontalis, Félix Martin-Sabon ou Camille Enlart, notamment, pour ce qui concerne l’Oise – et les relevés d’architectes des monuments historiques. Les documents sont accessibles à partir des bases Mérimée (architecture), Palissy (mobilier) et Mémoire (fonds graphique et photographique de la Direction de l’Architecture et du Patrimoine).

Pour les communes très richement pourvues en documents – Beauvais, Compiègne, Noyon et Senlis – on pourra regretter que les moteurs de recherche proposés soient d’une application assez fastidieuse.

Gotik-Romanik : ce site, dû à l’initiative de l’architecte allemand Heinz Theuerkauf, ne concerne qu’un peu plus d’une trentaine d’édifices de l’Oise mais recense en revanche plus de 2300 édifices médiévaux en Europe. Sauf de rares exceptions, il n’y a pas de textes mais seulement des documents photographiques ou graphiques, pour la plupart repris de l’Inventaire général du patrimoine culturel ou de Wikipédia (voir ci-dessus).

Comportant un très grand nombre de liens internet sur le sujet (mais certains sont obsolètes…), on aura cependant toujours profit à le consulter si l’on veut élargir une recherche à un secteur géographique ou à un thème particulier.

Mapping Gothic France : Consacré à l’architecture gothique des 12ème et 13ème siècles en France et en Angleterre, ce site est certainement le plus abouti actuellement grâce à une richesse de conception et une interactivité réellement impressionnants. Supporté par la Mellon Foundation et fonctionnant dans le cadre conjoint de la Columbia University et de l’Art Department of Vassar College, il est animé par Stephen Murray, Andrew Tallon et Rory O’Neil. Les très nombreuses photographies d’architecture d’Andrew Tallon sont d’une exceptionnelle qualité et leur visionnement peut se faire à partir du plan même de l’édifice. Des panoramas et des images stéréoscopiques complètent les photographies et permettent ainsi une véritable visite virtuelle du monument.

L’Oise est actuellement concerné par 12 édifices : Beauvais (cathédrale Saint-Pierre et Saint-Etienne), Bury, Cambronne-les-Clermont, Foulangues, Morienval, Noyon (cathédrale Notre-Dame), Ourscamp, Senlis (cathédrale Notre-Dame),  Saint-Germer-de-Fly, Saint-Leu-d’Esserent et Saint-Martin-aux-Bois.