Modeste prieuré rural dépendant autrefois de Saint-Martin de Pontoise, la Trinité sera transformé en ferme dès avant la Révolution. Sa chapelle, bien que de dimensions modestes et altérée par de nombreux aménagements postérieurs, a conservé un très beau chevet plat du début du 13ème siècle. De plan rectangulaire, elle comporte deux parties bien distinctes. La courte nef, totalement défigurée, a cependant conservé un contrefort plat, au sud, et une corniche avec décor de billettes, au nord, qui permettent d’en situer la construction à la fin du 11ème ou au début du siècle suivant.
Privé de sa voûte et coupé par un plancher intermédiaire, le chœur vaut pour la réalisation raffinée de ses fenêtres, simple lancette au sud, triplet à l’est. Ce dernier est réuni sous un unique arc de décharge souligné par un tore doublé d’une moulure décorée de pointes de diamant et retombant sur deux fines colonnettes. Semblable dans sa conception bien qu’unique, la fenêtre sud comporte un décor de fleurs de violettes (2004).
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Bibliographie :
- Daniel TARD, « Le fermier de la Trinité, Alphonse Clément », Les Cahiers de la S.H.G.B.E., n°44 (1999), p.3-26.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Territoire des Sablons (Méru). Vexin et Pays de Thelle, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Communauté de Communes des Sablons, 2004, in-8° de 32 p., p. 7 (voir texte ci-dessus).