Occupant un site dominant, Saint-Martin est un édifice très complexe qui revendique, au moins, cinq périodes de construction. La plus ancienne est la partie inférieure du petit clocher latéral en grès qui, avec ses contreforts plats et sa petite fenêtre très étroite, ne doit pas être postérieure au début du 12ème siècle.
Vient ensuite la façade, peut-être d’origine médiévale. Le choeur semble avoir été très largement refait fin 16ème/début 17ème siècles, en même temps qu’une chapelle était greffée sur son flanc nord, tous deux étant construits en briques. La chapelle montre les traces d’une voûte d’ogives disparue.
Au 18ème siècle, un bas-côté en briques et pierre est ajouté au nord de la nef, avec laquelle il communique par trois arcades en cintre très surbaissé retombant sur des piles circulaires par l’intermédiaire de chapiteaux doriques, comme à Golancourt. Enfin, c’est à la première moitié du 19ème siècle qu’il faut attribuer le mur sud de la nef, également en briques et pierre et percé de grandes fenêtres en plein cintre.
Le mobilier comporte une cuve baptismale du 12ème siècle, une grande Vierge à l’Enfant, en pierre, du 16ème siècle et une chaire à prêcher et un baldaquin du 18ème (2008).
Chronologie :
Points d'intérêt :
Galerie :
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Guiscard, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1850.
- Emile COËT, Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, Compiègne, 1883.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Pays de Sources et Vallées. Cantons de Guiscard, Lassigny, Noyon, Ressons-sur-Matz et Ribécourt, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise, Sources et Vallées et Europe, 2008, in-8° de 110 p., p. 14 (voir texte ci-dessus).