Saint-Nicolas est dominée par un haut clocher formant porche qui remonte au 16ème siècle et constitue la partie la plus ancienne de l’église bien qu’il ait été fortement restauré par la suite en brique, un matériau dont il est fait un large usage en Picardie.
De peu postérieure, la nef ne comporte qu’un seul bas-côté, au sud, avec lequel elle communique par trois arcades qui retombent par pénétration dans les piles circulaires. L’arc triomphal (arc qui met en communication la nef et le choeur), qui présente le même profil, est contemporain. La charpente en carène qui coiffe la nef représente un mode de couverture qui est de règle dans la région à toutes les époques, la voûte en pierre étant réservée aux choeurs. A l’extrémité nord de la nef, une arcade, qui communique aujourd’hui avec la sacristie, introduisait autrefois à une chapelle seigneuriale comme à Rocquencourt, Sérévillers ou Chepoix.
Détruit pendant la Guerre 1914-1918, le chœur a été reconstruit en brique et pierre entre 1924 et 1927 en s’inspirant du précédent, qui était du 16ème siècle, mais avec des fenêtres de style gothique rayonnant.
Les vitraux sont de Raoul Lefèvre (1927) et l’on remarquera l’autel du chœur, bel exemple de style néo-gothique, et celui du bas-côté, du 18ème siècle (2005).
Chronologie :
Galerie :
L'extérieur de l'église
L'intérieur de l'église
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Breteuil, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1843.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Oise picarde. Breteuil, Froissy et Crèvecoeur, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Syndicat Mixte de l’Oise Picarde, 2005, in 8° de 64 p., p.19 (voir texte ci-dessus).
- Jean-Yves BONNARD, "Les vitraux évoquant les deux guerres mondiales dans les églises de l'Oise", Société Historique, Archéologique et Scientifique de Noyon, Etudes noyonnaises, n° 288, mars 2016, p. 37.