En limite du charmant parc écologique aménagé dans la vallée de l’Aunette, Notre-Dame de Bon-Secours, qui d’un point de vue topographique, relève davantage de Senlis, a pour origine la fondation, en 1609, d’un couvent de Capucins par Marguerite de Valois. A la suite d’un voeu formulé en 1624, lors d’une épidémie de peste durant laquelle les Capucins se signalèrent par leur dévouement en faveur des victimes, la chapelle devint l’objet d’un pèlerinage encore vivant aujourd’hui. De la chapelle consacrée en 1614 ne subsiste que le modeste choeur à chevet plat. Le reste a été reconstruit en 1894, grâce à la générosité de la famille Geoffroy, de Balagny.
Disposée transversalement, la nef actuelle présente des extrémités en hémicycle et comporte des voûtes d’ogives curieusement inspirées de l’architecture gothique angevine. Une chaire à prêcher s’ouvre vers l’extérieur de l’hémicycle sud et un insolite campanile en bois prolongé d’une flèche aigüe couverte d’ardoises surmonte le portail d’entrée (2003).
Galerie :
Bibliographie :
- Abbé Eugène MÜLLER, "Essai d'une monographie des Rues, Places et Monuments de Senlis", Comité Archéologique de Senlis, Comptes-Rendus et Mémoires, 1878, p. 115-116.
- Raymond POUSSARD, « Chamant, village neuf fois centenaire», Groupe d'Etude des Monuments et Oeuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), Bulletin n°70-71, p. 18-20, 1995.