Remarquablement restaurée et entretenue, Notre-Dame vaut d’abord par la diversité de son mobilier (du 16ème au 19ème siècle) qui, bien que simple mais conservé dans un état remarquable, évoque d’une manière très suggestive une atmosphère d’un autre temps : clôture de chœur, stalles, retable, poutre de gloire, chaire à prêcher, confessionnal, cuve baptismale, statues, étendards de procession, rien n’y manque.
Pour ce qui concerne l’architecture, l’édifice comprend une nef unique suivie d’un chœur terminé par une abside à trois pans. Bâti en pierres crayeuses soigneusement appareillées, le chœur est du 16ème siècle comme le prouvent les deux fenêtres qui ont gardé leur remplage flamboyant. Curieusement, la fenêtre axiale – bouchée par le retable – s’ouvre beaucoup plus bas que les deux fenêtres qui l’encadrent. Plus étroites, les autres fenêtres n’ont pas de remplage, mais sont contemporaines. Une très belle charpente en carène de la même époque le recouvre.
La nef, sans doute d’origine ancienne, comme le montrent plusieurs sections de murs en silex, a été fortement restaurée en briques en 1830. Un clocher en charpente et ardoises surmonte, comme bien souvent, la façade (2005).
Chronologie :
Points d'intérêt :
Galerie :
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Crèvecoeur, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1836.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Oise picarde. Breteuil, Froissy et Crèvecoeur, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Syndicat Mixte de l’Oise Picarde, 2005, in 8° de 64 p., p. 23 (voir texte ci-dessus).