Totalement détruite durant la Guerre 14-18, Notre-Dame a été rebâtie dans les années 1920. Reconstruite en briques et pierre comme souvent dans la région, et bien que de petites dimensions, elle adopte un plan assez complet comprenant une nef avec bas-côtés, de trois travées, un choeur à chevet plat flanqué de deux croisillons et, en façade, un clocher porche qui communique avec une tribune occupant la première travée de la nef. Toutes les ouvertures – fenêtres comme arcades – sont en plein cintre et l’ensemble est de style néo-roman. Le clocher porche et le faux transept (les croisillons sont de simples annexes) font écho aux traditions régionales romanes.
La partie la plus intéressante est le choeur, dont la voûte en berceau plein cintre constitue comme un écrin pour les vitraux qui occupent le triplet du chevet. Composant une scène unique traitée avec une grande richesse de coloris, ils représentent la Naissance de la Vierge et ont été réalisés en 1929 par le maître verrier beauvaisien Houille. L’église possède une belle Vierge à l’Enfant, restaurée, du 16ème siècle (2008).
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Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1850.
- Emile COËT, Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, Compiègne, 1883.
- Abbé GALLOIS, "Vitraux de la Renaissance dans les cantons de Lassigny et de Ressons-sur-Matz (Oise)", Bulletin de la Société Historique de Compiègne, t. 11, 1904, p. 79-80.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Pays de Sources et Vallées. Cantons de Guiscard, Lassigny, Noyon, Ressons-sur-Matz et Ribécourt, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise, Sources et Vallées et Europe, 2008, in-8° de 110 p., p. 34 (voir texte ci-dessus).