Lormaison, église Sainte-Marguerite

La silhouette assez massive de Sainte-Marguerite juxtapose, selon un axe longitudinal, une nef unique, une travée sous clocher et un chœur formé d’une travée droite et d’une abside à trois pans. La travée sous clocher et le chœur sont les parties les plus anciennes et remontent au milieu du 16ème siècle. Le chœur a belle allure avec ses cinq grandes fenêtres à réseau flamboyant. Les ogives des voûtes, à profil prismatique, retombent sur des culs-de-lampe sculptés de feuillages, d’animaux ou de personnages.

Contemporaine, la travée sous clocher comporte, au nord et au sud, deux arcades de même hauteur que celles la faisant communiquer avec la nef et le chœur, arcades à mettre sans doute en relation avec des croisillons aujourd’hui disparus. Les piliers occidentaux reçoivent les arcades et ogives de la voûte par l’intermédiaire d’une frise sculptée, un dispositif courant à la fin du gothique où il tend à se substituer aux chapiteaux individualisés des époques précédentes. La clef de voûte est ornée d’un ange tenant un blason malheureusement bûché.

Couverte d’une charpente en carène surbaissée, la nef est légèrement postérieure, comme le montrent bien le petit portail de la façade avec ses pilastres cannelés surmontés de chapiteaux ioniques et celui percé au sud, surmonté d’un fronton triangulaire. Tous deux appartiennent pleinement à la Renaissance. Au nord, enfin, une tourelle d’escalier permettant d’accéder au clocher porte la date de 1777 qui peut également s’appliquer à la reconstruction de ce dernier. Parmi le mobilier, on remarquera les boiseries du chœur, un intéressant lutrin et une Vierge à l’Enfant, tous du 18ème siècle (2004).

Chronologie :

Points d'intérêt :

Galerie :

L'extérieur de l'église

• 
• 
• 
• 
• 
• 

L'intérieur de l'église

• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 

Bibliographie :

Sites internet :

Notes :