Mélicocq, église Saint-Martin

Bâti en pierres soigneusement appareillées sur le rebord méridional de la vallée du Matz, qu’il domine, Saint-Martin est un petit édifice à plan en croix latine. Graves signale une inscription sur une poutre de la nef (qui n’est plus visible aujourd’hui) évoquant des travaux réalisés en 1736 et concernant, notamment, « le portail et pilliers (sic) de cette église ». C’est effectivement la date qu’il faut assigner au portail et à la façade tout entière, très homogène. Son pignon est interrompu pour servir d’assise au petit clocher en charpente et ardoises et, sur les murs en retour, deux paires de contreforts assurent sa stabilité comme celle de la tribune située au revers. Caractéristique de l’époque, le portail est encadré par deux pilastres recevant un fronton triangulaire au cadre généreusement mouluré. Une petite niche occupe sa partie centrale et un oculus le surmonte. Entre les deux, deux pierres en saillie n’ont jamais reçu les sculptures prévues.

Le reste de l’édifice, qui pourrait être sensiblement plus ancien bien que les maçonneries paraissent homogènes, est très simple. Les fenêtres sont en plein cintre et les contreforts, disposés en biais aux croisillons, sont tous identiques, avec un larmier intermédiaire.

Simplement plafonné, l’intérieur se signale par les trois arcades en plein cintre qui introduisent au choeur et aux croisillons. L’inscription rapportée par Graves évoque également le mobilier : « Tabernacle doré et marbre, lambry (sic) du sanctuaire et des cancelles », qui est ainsi parfaitement daté. Fixés sur le mur nord de la nef, un Christ en croix, la Vierge et saint Jean reprennent la composition traditionnelle de la poutre de gloire (2008).

Chronologie :

Points d'intérêt :

Galerie :

L'extérieur de l'église

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L'intérieur de l'église

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Bibliographie :

Notes :