Notre-Dame attire d’abord l’attention par le jeu décoratif – damier de pierres et de silex au choeur; losanges de briques à la nef – des matériaux mis en oeuvre dans sa construction.
Très simple, son plan comprend une nef unique terminée par une abside pentagonale. La partie orientale, plus ancienne, remonte à la fin du 15ème ou au début du 16ème siècle. Ses larges fenêtres ont un remplage flamboyant dont les soufflets et les mouchettes (partie supérieure de la fenêtre), moins exposés que les lancettes du fait de leur petite surface, ont conservé des restes de vitraux de la même époque. La charpente, particulièrement à l’abside, est remarquable : le poinçon (élément vertical) à décor de chevrons est reçu sur l’entrait (élément horizontal) par deux engoulants opposés figurant une tête d’animal sauvage (lion ?).
Objet d’une seconde campagne, la nef est de la fin du 16ème siècle comme le montrent son décor losangé de briques, que l’on retrouve à Silly et au Coudray-sous-Thelle, la petite porte avec arc surbaissé ouverte au nord et le portail en plein cintre avec accolade de la façade. Les entraits et les blochets de la charpente en carène, différents de ceux du choeur, sont contemporains de la construction. Au revers de la façade, un aménagement néo-gothique a laissé trois arcades en bois et un petit clocher en charpente couvert d’ardoises (1998).
Chronologie :
Points d'intérêt :
Galerie :
Bibliographie :
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Canton de Noailles. Pays de Bray, Pays de Thelle et Vallée du Thérain, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Office de Tourisme de Pôle Vexin-Sablons-Thelle, 1999, in 8° de 32 p., p. 17 (voir texte ci-dessus).