Constitué d’une nef unique et d’une abside à trois pans, Saint-Sauveur est un édifice très simple dont l’analyse est rendue toutefois impossible en raison du revêtement en ciment qui le recouvre tout entier. Seule rescapée de ce désastre, la façade – par ailleurs très réparée en brique – est épaulée par deux puissants contreforts qui se prolongent jusqu’au pignon. Ils encadrent un portail en plein cintre dont l’archivolte est reçue sur un simple tailloir. Si le portail peut remonter au 12ème siècle, les contreforts sont plus tardifs car ils se raccordent maladroitement avec ce dernier.
L’intérieur, qui n’a rien de remarquable, est couvert d’un lambris en bois et plâtre du 19ème siècle identique à celui de Sainte-Eusoye. L’ancienne clôture de chœur s’est partiellement conservée avec deux personnages tenant des cierges et hauts perchés sur des mats finement décorés. La pièce maîtresse du mobilier est le magnifique tabernacle tournant en bois sculpté et doré d’époque Louis XIV provenant de l’église disparue Saint-Sauveur de Beauvais et représentant la Cène (2005).
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Bibliographie :
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Oise picarde. Breteuil, Froissy et Crèvecoeur, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Syndicat Mixte de l’Oise Picarde, 2005, in 8° de 64 p., p. 44 (voir texte ci-dessus).
- Pierrette BONNET-LABORDERIE, "Le décor de l’église disparue de Saint-Sauveur", Groupe d’Etudes des Monuments et Oeuvres d’art du Beauvaisis (GEMOB), Bulletin n° 8, 1980, p. 34-36.