Saint-Adrien est de fondation récente puisqu’elle a pour origine une chapelle bénie en 1492, devenue église paroissiale une trentaine d’années plus tard. Il ne reste rien de cette première église et l’édifice actuel a été presque entièrement reconstruit à la fin du règne de Charles X, une époque peu représentée dans l’architecture religieuse.
Entièrement en briques, la première travée de la nef, qui porte le clocher, est plus ancienne et peut remonter aux 17ème ou 18ème siècles. Elle est toutefois dénuée de style. Le reste de l’édifice – une simple nef terminée par une abside à trois côtés – est une construction soignée en brique et pierre, éclairée par de vastes fenêtres en plein cintre et épaulée par des contreforts bien marqués. La sacristie est contemporaine. L’intérieur ne vaut que pour l’autel avec retable auquel s’est conformée l’abside puisque le pan central de cette dernière ne comporte pas de fenêtre mais un contrefort (2007).
Chronologie :
Points d'intérêt :
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Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Marseille, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1833.
- Robert de MALINGUEHEN, « Maison et paroisse de Pisseleu, Notice historique et archéologique », Mémoires de la Société Académique d'Archéologie, Sciences et Arts du Département de l’Oise, t.13, 1886-1888, p. 303-366.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Picardie verte. Cantons de Formerie, Grandvilliers, Marseille-en-Beauvaisis et Songeons, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Communauté de Communes de la Picardie Verte, 2007, in-8° de 82 p., p. 57 (voir texte ci-dessus).