Saint-Nicaise est un petit édifice en briques, de construction soignée, appartenant à deux époques différentes. Le choeur, qui est la partie la plus ancienne, remonte au 16ème siècle. Son plan – une travée droite terminée par une abside à trois pans – est des plus classiques. Son intérêt réside dans la hiérarchisation des fenêtres qui l’ajourent. Si la travée droite se contente de quatre simples ouvertures en plein cintre en briques, l’abside est percée de fenêtres au fin réseau flamboyant, en pierre. L’accent a été mis sur la fenêtre axiale, plus importante que les deux autres. A l’intérieur, la charpente a subi une réfection importante en 1775, comme le précise une inscription, mais les sablières avec deux blochets sculptés de têtes sont d’origine.
La nef est de 1789 si l’on en croit Graves, ce qui est possible. Quatre fenêtres en plein cintre l’éclairent de chaque côté, une, plus petite, surmontant l’ancienne “porte des morts”. La partie occidentale a été conçue en fonction du clocher en charpente et ardoises qui s’élève au-dessus et huit contreforts assurent la stabilité nécessaire. En façade, les deux qui encadrent le portail sont réunis par un toit en appentis pour former comme un petit porche.
La cuve baptismale a été aménagée dans un gros chapiteau du 12ème siècle, très abîmé, provenant sans doute de l’abbaye de Beaupré (2007).
Chronologie :
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Galerie :
L'extérieur de l'église
L'intérieur de l'église
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Marseille, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1833.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Picardie verte. Cantons de Formerie, Grandvilliers, Marseille-en-Beauvaisis et Songeons, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Communauté de Communes de la Picardie Verte, 2007, in-8° de 82 p., p. 58 (voir texte ci-dessus).