Notre-Dame représente un bon exemple de l’utilisation de la brique, ici mise en oeuvre à trois époques différentes. Le choeur est la partie la plus ancienne et remonte à 1761 d’après Graves. Les briques, de teintes inégales, sont agencées parfois pour créer des motifs géométriques et associées au silex (murs) et à la pierre (ouvertures, renforcement des angles). La nef est une reconstruction de la fin des années 1820 et les briques, utilisées seules cette fois-ci, présentent une plus grande unité de teinte. Enfin, c’est en 1872 qu’est construit, au chevet de l’église, un petit bâtiment municipal et que la façade est refaite. La couleur plus sombre et uniforme des briques témoigne du mode de cuisson industrielle en usage à l’époque (2007).
Chronologie :
Galerie :
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Formerie, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1850.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Picardie verte. Cantons de Formerie, Grandvilliers, Marseille-en-Beauvaisis et Songeons, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Communauté de Communes de la Picardie Verte, 2007, in-8° de 82 p., p. 59 (voir texte ci-dessus).