Niché dans un vallon encaissé où coule l’un des ruisseaux qui formera, plus au sud-est, le Petit Thérain, Saint-Arnoult possède une église assez hétérogène qui appartient, pour l’essentiel, aux 12ème et 16ème siècles. La nef, construite en silex, a conservé, au nord comme au sud, deux petites fenêtres en plein cintre, à double ébrasement, qui portent la marque du 12ème siècle, une date qui s’accorde également avec le petit portail en arc brisé qui s’ouvrait autrefois au sud. Comme partout dans la région, cette nef sera réparée au 16ème siècle, en même temps que l’on reconstruisait le choeur.
Prolongeant la nef, dont il reprend les dimensions, ce dernier se termine par un chevet à trois pans et ses maçonneries sont en damier de silex et de grès. Du 16ème siècle datent également deux fenêtres à réseau flamboyant et la chapelle qui s’élève au nord. A l’intérieur, l’attention se portera sur cette chapelle, couverte depuis l’origine d’une belle charpente dont les sablières sont décorées d’une frise continue de pampres de vigne. Sa communication avec le choeur s’effectue par une double arcade retombant d’une façon originale sur deux minces colonnes en bois dont l’une comporte un décor de torsades. Dernière modification à l’église avant les inévitables réparations du 19ème siècle, la façade porte la date de 1666 (2007).
Chronologie :
Points d'intérêt :
Galerie :
L'extérieur de l'église
L'intérieur de l'église
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Formerie, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1850.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Picardie verte. Cantons de Formerie, Grandvilliers, Marseille-en-Beauvaisis et Songeons, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Communauté de Communes de la Picardie Verte, 2007, in-8° de 82 p., p. 62 (voir texte ci-dessus).