L’apparente simplicité de Saint-Pierre – une nef suivie d’une abside en hémicycle – est trompeuse car trois époques de construction différentes peuvent y êtres décelées. D’une église bâtie à la fin du 12ème siècle restent les deux tiers de la façade et le mur nord. Les quatre travées conservées sont ajourées par de simples fenêtres en forme de lancettes – celle percée la plus à l’est est en plein cintre – dont l’archivolte est soulignée par une moulure décorée de pointes de diamant. Une petite porte à linteau monolithique s’ouvrait dans la dernière travée. En façade, le portail à colonnettes a été muré.
Au 17ème siècle, sans doute, l’église a été dotée d’un bas-côté au sud. Construit en pierres et silex appareillés en damier ou en bandes horizontales alternées, il ne subsiste plus que sur la moitié de la longueur de la nef. En 1836, en effet, la chute du clocher devait occasionner la ruine de la partie orientale de l’église, rebâtie en pierre avec soubassement, contreforts et fenêtres en briques. L’intérieur ne présente pas de caractère particulier, mais le mobilier a conservé un autel principal et deux autels secondaires, avec retable, de style néo-baroque (2006).
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Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton du Coudray-Saint-Germer, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, s.d. (1841).
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Pays de Bray. Canton du Coudray-Saint-Germer, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Communauté de Communes du Pays de Bray, 2006, in-8° de 36 p., p. 30 (voir texte ci-dessus).