Saint-Sauveur, église de la Sainte-Trinité

Saint-Sauveur, qui s’appelait autrefois Giromesnil, tire son nom de la victoire remportée en 1359, non loin de là, par le capitaine de Béthisy sur les Anglais. Reconstruite pour la circonstance l’église, dédiée jusque là à Saint-Michel, prit le titre de Sainte-Trinité, jour de la victoire.

L’édifice actuel ne date pourtant que du début du 16ème siècle. C’est une construction assez homogène, mais inachevée, qui comprend une nef aveugle de quatre travées – les deux premières ne sont pas voûtées et ne comportent pas de bas-côté au sud -, un transept non saillant et un choeur formé d’une travée droite et d’une abside pentagonale. Selon la formule classique des constructions de cette époque, les voûtes d’ogives et les arcades pénètrent directement dans les piliers de plan ondulé.

Si le réseau des fenêtres du choeur garde encore un tracé timidement flamboyant, il n’en est pas de même de celui des fenêtres du transept et de la nef, clairement du style de la Renaissance, dont la grande fenêtre du croisillon sud offre un bel exemple. Quelque peu déséquilibrée par l’envahissant et austère clocher sur son côté nord – sa flèche octogonale en pierre est certainement la plus tardive de la région (17ème siècle) – et par l’absence de bas-côté au sud, la façade offre dans sa partie centrale une belle composition flamboyante. Fortement saillants et se terminant par des pinacles ouvragés, deux contreforts encadrent le portail que souligne un petit gâble et que surmonte une fenêtre au délicat remplage.

Deux vitraux du 16ème siècle se sont conservés dans le choeur. Celui du centre, daté de 1543 et restauré en 1892, est un assemblage de panneaux divers tandis que l’autre représente Adam et Eve (2001).

Chronologie :

Points d'intérêt :

Galerie :

L'extérieur de l'église

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L'intérieur de l'église

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Bibliographie :

Sites internet :

Notes :