Sainte-Eusoye, église Sainte-Eusoye

Une importante mare et de beaux arbres mettent bien en valeur l’église Sainte-Eusoye, totalement reconstruite après la Guerre de Cent Ans. L’édifice impressionne par la puissance de son clocher, une tour trapue bâtie à l’ouest de la nef et qui fait tout autant penser à un ouvrage militaire. L’édifice affecte un plan tout en longueur qui fait se succéder le clocher, la nef et le chœur, ces deux derniers ayant été bâtis tout d’abord.

Comme il est de règle à l’époque, le chœur, qui est voûté, domine la nef, qui ne l’est pas. Le chœur comprend une courte travée droite éclairée par de simples lancettes et une abside à cinq côtés percés d’autant de fenêtres comportant un beau réseau flamboyant. Il n’y a guère à dire de la nef, couverte d’un lambris entièrement refait au 19ème siècle et éclairée par des lancettes. Comme ceux du choeur, les contreforts ont été réparés en brique.

Précédant la nef, le clocher est couvert d’une voûte d’ogives dont le style de la clef comme celui de la petite porte avec fronton triangulaire qui donne accès à la tourelle d’escalier permet d’en attribuer la construction à la fin du 16ème siècle. A l’extérieur, la tour est épaulée par des contreforts très saillants, dispositifs que complète, au nord-ouest, l’importante tourelle de l’escalier d’accès au beffroi. Ce dernier n’est ajouré que par une ou deux petites ouvertures sur chaque face, ce qui confirme la vocation également défensive du clocher. Une haute flèche octogonale d’ardoises en affine quelque peu la silhouette.

Intéressant en tant qu’exemple assez complet du 19ème siècle – on y observe, notamment, des bannières de procession – le mobilier est surtout remarquable pour sa rare cuve baptismale en pierre d’époque romane, avec décor d’étoiles gravées (2005).

Chronologie :

Points d'intérêt :

Galerie :

L'extérieur de l'église

• 
• 
• 
• 
• 

L'intérieur de l'église

• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 

Bibliographie :

Notes :