Notre-Dame a gardé de son origine romane le mur sud de sa nef où se remarquent une petite fenêtre en plein cintre et une porte avec arc de décharge, également en plein cintre. L’ébrasement extérieur de la fenêtre ne permet toutefois pas de faire remonter cette partie de l’église avant le début du 12ème siècle.
Après la Guerre de Cent Ans et ses désastres, l’église sera presque totalement rebâtie comme le montrent le chœur et le bas-côté nord de la nef, qui appartiennent au 16ème siècle. Couvert d’une charpente en carène contemporaine avec engoulants (monstres) mordant les entraits (poutres transversales), le chœur est formé d’une travée droite et d’une abside à trois côtés. Bien qu’assez larges, ses fenêtres ne comportent pas de remplage. Le bas-côté communique avec la nef par trois arcades en cintre brisé retombant sur deux piles circulaires. Cette reconstruction du 16ème siècle paraît avoir été effectuée avec un grand souci d’économie.
A la fin du 17ème siècle, sans doute, l’église sera dotée d’une nouvelle façade alternant assises de pierre et de brique. Un petit porche en charpente, qui paraît de la même époque, la précède. Le 19ème siècle, enfin, verra le rehaussement du mur du bas-côté nord afin de le doter d’une toiture commune avec celle de la nef.
Le chœur possède un bel ensemble de boiseries avec maître-autel et retable, du 18ème siècle, dont la peinture représente l’Assomption de la Vierge (2005).
Chronologie :
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Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Froissy, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1832.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Oise picarde. Breteuil, Froissy et Crèvecoeur, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise et Syndicat Mixte de l’Oise Picarde, 2005, in 8° de 64 p., p. 57 (voir texte ci-dessus).