Verberie, chapelle de Notre-Dame-au-Mont

Faisant davantage songer à une grange médiévale qu’à un édifice religieux, la chapelle Notre-Dame-au-Mont apparaît sous un jour qui n’est guère séduisant. L’important trafic qui la frôle quotidiennement, l’état de délabrement avancé de sa charpente et la disparition des fenêtres d’origine ne plaident guère, en effet, pour ce petit monument pourtant fort intéressant.

C’est Pierre Coquerel, qui fut secrétaire du roi Philippe IV le Bel, qui la fit construire entre 1339 et 1342 et s’y fit inhumer en 1347. Le service était assuré par les Mathurins de Saint-Nicolas et avait cessé bien avant la Révolution.

Le plan affecte la forme d’un rectangle curieusement orienté nord-sud et chevet (au sud) et façade, vierges de toute fenêtre, sont traités symétriquement. Un contrefort, prenant appui sur un fort larmier, en épaule chacun des pignons. L’édifice n’ayant jamais été voûté, les quatre travées ne sont suggérées que par les contreforts qui scandent le mur gouttereau oriental, son vis-à-vis n’étant épaulé que par un seul contrefort. La charpente en carène renversée est proche de celles, contemporaines, de l’abbaye du Moncel et du manoir de Saint-Symphorien, tous deux à Pontpoint (1994).

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